27 novembre 2011

Un livre pour Noel...

Lost in Management, de François Dupuy, décrit au scalpel la vie quotidienne des entreprises du XXIème siècle, avec leur lot d'aberrations dont les managers intermédiaires sont les temoins impuissants.
Effets pervers des organisations en silos, dérives chez certains syndicats, paresse des directions générales, incantations péremptoires de qualité globale, et déssaissement des managers locaux sont autant de causes à l'oubli du sens du service au client final... et à la démobilisation des salariés.
Lorsque la bureaucratie et les processus, censés garantir le service rendu deviennent fous, comment s'étonner que le travail de chacun perde son sens ?
L'auteur milite pour un retour à la confiance, la simplicité, la communauté d'interêts permettant une régulation sociale efficace.

Un vrai un programme tant pour les sociétés telle qu'Oracle que la CFDT-Cadres Oracle !

Un devoir de vigilance pour tous, une exigence d'écoute et de partage.

Ne manquez pas nos billets - Plus de 800 depuis la création du 1er blog syndical français - Abonnez vous en un click.




4 commentaires:

Anonyme a dit…

Et bien vous manquez pas de boulot !

Anonyme a dit…

Dans le même registre, peignant plus le quotidien, il y a un livre drôle mais acerbe « N+1 : Survivre en entreprise en 10 leçons », dont une interview de l'auteur est disponible en podcast sur bfm business

Anonyme a dit…

Oui le Livre de Dupuy parait attrayant sur la présentation ici

Anonyme a dit…

à numero 2
le "N+1: survivre ..." décrit la vie des petits managers coincés entre ceux qui bossent réellement et les N+2 qui croient diriger le monde.

Mais quand on se retrouve à N-7 en France, ça représente quoi "N+1" ?
Un maillon totalement sans pouvoir et sans réelle possibilité de remonter les informations à son N+2 qui lui même ...
Sauf quand on arrive à l'overwhelming VP qui ne sait transmettre les infos que dans le sens descendant. "tout va merveilleusement bien et je m'en félicite" (en anglais)

Dans cette mécanique plus très bien huilée, on finit par ne trouver que des prétendus managers coincés à leur "niveau de Peters" maximum.
Heureusement, il y a les chinois. ;)